Au mois d’août 2019, les bénévoles de l’association ont réalisé une enquête flash auprès des touristes dits “fluvestres” qui traversent Châtel-Censoir, c’est-à-dire les plaisanciers en bateau et les cyclistes de la véloroute. Notre équipe de dix enquêtrices et enquêteurs était positionnée à la halte nautique de Châtel-Censoir, au niveau de l’écluse et sur le pont traversé par la véloroute. Un point stratégique par excellence, car c’est celui à partir duquel ces touristes fluvestres entrent – ou pas – dans notre village.
Après une phase de pré-test fin juillet, nous avons pu adapter le questionnaire, qui a finalement été administré une cinquantaine de fois (un questionnaire par bateau ou par groupe de vélocyclistes) ; ce sont au total environ 150 personnes qui ont été concernées par notre enquête.
Les résultats détaillés de cette enquête seront présentés dans le rapport de diagnostic participatif en cours de réalisation par l’association C.ChatelCensoir. Mais d’ores et déjà, nous constatons que
L’information, ou plutôt le manque d’information, est l’enseignement essentiel. Que ce soit avant d’arriver à Châtel (lors de la préparation du séjour ou bien au départ des circuits – cf. les informations fournies par les différents guides et supports) ou bien à l’arrivée de l’étape de Châtel et sur place, rien ne semble organisé pour donner envie aux touristes de s’arrêter à Châtel !
« L’arrivée sur Châtel est très impressionnante mais nous n’avons pas d’informations qui nous incite à découvrir le village »
Commerces, restaurants, visites à faire sur place, etc., les touristes n’ont aucune idée de ce qu’ils vont trouver à Châtel…
Ils semblent d’autant moins enclins à s’y arrêter que la plupart estiment que les infrastructures d’accueil sont insuffisantes ou inexistantes : WC, accès à l’eau potable, douche, aire ombragée, poubelles, possibilité de vidanger les bateaux… La liste est longue, que ce soit pour les cyclistes ou les bateaux. Pour les cyclistes, ajoutons aussi le sous-équipement de Châtel-Censoir en offre d’hébergement à la nuitée qui convienne au budget médian des vélocyclistes (25 à 30 euros la nuit maximum).
Enfin, et c’est aussi l’intérêt de ce type d’enquête, les touristes nous formulent des propositions. Par exemple, les vélocyclistes seraient beaucoup plus nombreux à s’arrêter à Châtel-Censoir s’il existait des services qui leur sont adaptés, comme le dépannage/réparation de vélos ou bien de la conciergerie pour les vélos et bagages.
Un bon point: un retour unanime des bateau sur l’accueil chaleureux qui leur est réservé !
“The captain is friendly and helpful !”